La cavale de deux brigands français prend fin à Marrakech
La cavale de deux dangereux braqueurs de fonds très recherchés par la police française, a pris fin à Marrakech. Deux malfrats français d’origine ivoirienne et marocaine sont tombés vendredi matin, dans les filets des limiers de la police marocaine. Les deux fugitifs sont soupçonnés d’être les auteurs de plusieurs braquages au moyen d’explosifs et d’armes à feu contre des banques et des dépôts et convoyeurs de fonds en France. Une de ces attaques a causé « la mort » d’une personne.
Le prévenu d’origine ivoirienne P. Lekpa, précise-t-on de source sécuritaire marocaine, serait poursuivi dans une affaire qui remonte à janvier 2012 et qui a été introduite auprès du tribunal de grande instance de Lille (nord de la France), alors que son compagnon d’origine marocaine, A. Najim, serait compromis dans une autre affaire datant d’octobre 2011 et traitée par la même cour de Lille. Les attaques les plus récentes menées par la bande criminelle dont font partie les deux malfrats, ont été menées à Beaumont-sur-Oise, en février 2011, à Villers-Semeuse, en juin 2011, et, en septembre 2011, contre le Centre Fort (fonds de dépôt) d’Orly, dans le Val-de-Marne.
Le coup de filet a été réussi grâce à l’étroite coopération qu’entretiennent les polices de deux pays en matière de lutte contre le banditisme et la criminalité transfrontalière.
Les deux brigands, faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis à leur encontre par la justice française, sont entrés en territoire marocain sous de fausses identités. Mais un échange d’informations à leur sujet entre la police française et marocaine, a permis de les neutraliser peu après leur arrivée dans la ville ocre. Les contacts étroits qu’entretiennent les services de sécurité français et marocains facilitent souvent l’arrestation des fugitifs activement recherchés par la justice de l’un des deux. C’est pour cette raison que les criminels en France préfèrent d’autres destinations moins risquées pour se terrer que de se rendre au Maroc, où ils sont quasi-sûrs d’être épinglés.