Maroc: L’immobilier et les établissements financiers
A fin avril, leur encours a franchi la barre des 23 milliards de dollars US avec une nette préférence pour les clients que pour les promoteurs, les premiers ayant quatre fois plus bénéficié des crédits immobiliers que les derniers. Il est en progression de 1.8% par rapport à décembre dernier et de 7.6% par rapport à la même période de l’année dernière. Et les établissements financiers redoublent d’inventivité pour mettre à la disposition de leurs clients les offres les plus adaptées. La plupart d’entre eux, à l’instar de Wafa Immobilier, se positionnent sur deux axes principaux : les financements classiques et les offres alternatives ou islamiques. Les financements classiques comprennent pour les consommateurs des offres pour l’acquisition, la construction ou encore la rénovation de logements. Pour les promoteurs, les offres concernent plus l’acquisition de terrain, la construction de programmes immobiliers et les lotissements pour la viabilisation de terrains. Les financements alternatifs sont plus adaptés à la spécificité du consommateur marocain.
Ils couvrent toutes les facettes du financement classique mais en respectant les valeurs de la finance islamique. Les bénéficiaires de ces crédits choisissent les offres en fonction des conditions proposées : le taux, qui peut être fixe ou variable, la durée de prêt, qui peut aller jusqu’à 40 ans ou encore les modalités de remboursement dont la période peut être allongée ou réduite.