Maroc: Triste temps pour le tourisme

Les espoirs placés par les professionnels du tourisme dans la période estivale pour sauver la saison sont quelque peu refroidis. En effet, à la mi-juillet, l’activité peine à exploser.

Dans les plus grandes villes touristiques du pays, Marrakech et Agadir, ce sont les même grands hôtels de renom qui arrivent à tirer leur épingle du jeu, le reste des établissements touristiques persistant à accuser une faiblesse de la demande. Pourtant toutes les mesures avaient été prises pour attirer les touristes. Braderies de prix, y compris pour des établissements trois ou quatre étoiles, et campagnes publicitaires étendues à des sites Web divers. Mais rien n’y fait. Les crises dans plusieurs pays traditionnellement émetteurs de touristes vers le Maroc et une augmentation de la concurrence des pays touristiques émergents mettent à mal l’attractivité du Maroc. Un récent sondage réalisé en France, un marché traditionnel pour le Maroc, révèle que 56% des français ne veulent pas aller à l’étranger cette année. Une autre raison de cette difficulté à lancer la saison touristique est le début prochain du Ramadan. De nombreux MRE espèrent en effet combiner tourisme et visite familiale. La ville de Tanger est pour sa part confrontée à une difficulté particulière.
Le passage par le port de Tanger Med des MRE (Marocains Résidant à l’Etranger), mais également des nationaux qui souhaitent passer leurs vacances à l’étranger, qui donne un accès direct à l’autoroute prive la ville de précieuses nuitées de passage.