Fidéliser… avec modération
Dans un marché qui connait une pénurie des talents naissants, où le turnover devient de plus en plus coûteux … Les entreprises ont compris que le meilleur moyen de garder leurs ressources est la fidélisation.
Or, doit-on fidéliser tout le monde ? La réponse est « NON ».
On ne doit sûrement pas fidéliser n’importe qui, n’importe comment et à n’importe quel prix. Il est plus judicieux de focaliser ses efforts sur les collaborateurs qui ont du potentiel et ceux qui sont stratégiques pour l’entreprise.
Dès lors, pour ne pas entreprendre des actions de fidélisation vaines. Il est plus censé de commencer par des études de satisfaction ou d’engagement des employés qui aident à déceler les problèmes vécus. Et sur la base des résultats, adopter les mesures qui se voient requises.
L’entretien de départ, même s’il arrive un peu tard pour stopper le malheur, reste un moyen pour dénicher les raisons qui animent le départ des collaborateurs afin de se prémunir dans le futur.
Les entreprises les plus habiles sont celles qui agissent en amont et préviennent la perte de leurs talents en investissant dans le marketing des ressources humaines, meilleur moyen pour aguicher ses employés coup de cœur et les protéger des griffes de la concurrence.
Cependant, fidéliser à en abuser n’est point avantageux pour l’entreprise puisque les collaborateurs se sentent tellement bien qu’ils ne pensent plus au changement et font même embaucher leur progéniture. Mais ce qui est indubitable c’est qu’ils deviennent peu productifs encore moins créatifs vu la stagnation et l’absence de changement.
Enfin, la fidélisation des employés est indispensable pour la survie de l’entreprise dans un marché où les bons éléments s’arrachent…cependant, il faut qu’elle soit à dose raisonnable.
Assia Dari