Quand les employés deviennent des chasseurs de têtes

Au Maroc, le recrutement par cooptation n’est pas une pratique qui date d’hier. La plupart des entreprises marocaines ont emboité le pas.

Recrutement par cooptation, recrutement via réseaux, recrutement par parrainage sont toutes des appellations qui signifient la même chose… Recommander un professionnel ou conseiller une connaissance pour l’entreprise.

C’est une pratique très prisée et les entreprises n’hésitent pas à faire de leurs employés des chasseurs de têtes en raison des avantages évidents qu’elle représente.

C’est d’abord une méthode économique, elle coûte moins cher qu’une annonce presse, encore moins que les services d’un cabinet.

Cette pratique permet aussi de fidéliser, intégrer et motiver les salariés cooptateurs les poussant à s’impliquer dans la vie de leur entreprise et se sentir en effet valorisés.

Grâce à la cooptation, l’entreprise dispose d’une armada de recruteurs qui chassent dans leurs propre réseau et susceptibles de reconnaître le bon profil. Sans oublier que les salariés font une première sélection et ne transmettent que des candidatures pertinentes garantissant une bonne qualité des CV pour permettre de trouver presto l’oiseau rare.

Cependant, ses inconvénients sont funestes. Les entreprises qui usent de ce mode de recrutement risquent d’aiguillonner le phénomène du népotisme et créer des conflits internes sous-jacents entre les collaborateurs qui présentent des candidats.

In fine, la cooptation reste une pratique très sollicitée pour la recherche des profils atypiques ou à double compétence.


Assia Dari

Martin Levalois

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