Algérie: ATM Mobilis désavoue Nedjma
En début de semaine en effet, Nedjma avait publié un communiqué, y associant Mobilis, dans lequel il sollicitait une plus grande implication de l’ARPT (Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications). Il est vrai que le secteur de la téléphonie mobile en Algérie est dominée depuis 2002 par Orascom Telecom Algérie, filiale d’Orascom Telecom Holding et qui représente près de 45% du chiffre d’affaires du groupe avec plus de 10 millions d’abonnés. Mobilis reconnaît l’autorité de l’ARPT, au même titre que ceux du Conseil de la concurrence, du ministère du Commerce et des pouvoirs publics dans la gestion du secteur de la téléphonie mobile. Par contre, pour lui, le rééquilibrage demandé par Nedjma passe par de réels et importants investissements sur le plan technique à même d’assurer une couverture de toutes les zones, même celles qui offrent une faible rentabilité.
Mobilis affirme que ses préoccupations sont uniquement d’ordre opérationnel, en relation avec les pratiques commerciales et le respect des procédures administratives pour la construction de relais télécom. Mobilis prête par là à Nedjma l’intention de se voir accorder le droit d’accéder aux équipements et installations des autres opérateurs pour faire plus de profits en consentant moins d’investissements.