Maroc: des infrastructures décisives bouclées en une décennie

Maroc: des infrastructures décisives bouclées en une décennie
maroc-chantiersLe Maroc célèbre ce lundi le 13ème anniversaire de l’intronisation du roi Mohammed VI sur fond d’une décennie marquée par un ambitieux  programme d’infrastructures, mené à un rythme soutenu. Le volet social a retenu une attention particulière, bien que du temps et des efforts soient encore nécessaires. Mais les chantiers destinés à doter le pays d’ambitieuses infrastructures ont, en revanche, explosé depuis l’année 2000.

Deux exemples illustrent cette ardeur à l’œuvre depuis une dizaine d’années. D’abord, l’extension considérable du réseau autoroutier, qui a considérablement contribué à démultiplier les connexions entre les différents grands centres urbains. Le programme de construction d’autoroutes a permis de sortir des régions entières de l’isolement économique, en particulier la région de l’oriental, frontalière de l’Algérie. En même temps, la construction de routes rurales a raccordé au réseau national des villages et des zones entières à l’accès très difficile par le passé. Le second exemple est celui de l’énorme port de Tanger-Med, l’un des plus importants ports à conteneurs de la Méditerranée. Construit en eau profonde, ce méga port se situe sur la voie de passage entre l’Afrique, l’Europe, l’Amérique et l’Asie. Une position stratégique qui a convaincu le constructeur Renault de choisir un site situé à proximité du port pour installer son usine géante au Maroc. Renault a mis 1 milliard d’euros dans ce site qui produit 170.000 véhicules par an et devrait doubler sa capacité à moyen terme. En plus du port et de l’usine Renault, la région de Tanger, située à 14 km des côtes européennes, dispose d’une zone franche très dynamique. Autant d’atouts qui ont permis à Tanger de décrocher le classement établi par le magazine FDI, de sixième meilleure zone franche pour 2012-2013 en termes d’IDE (Investissements Directs à l’Etranger).
Il s’agit de deux exemples parmi les autres grands chantiers qui ont jalonné cette décennie et dont l’effet s’est sensiblement senti sur l’amélioration du climat des affaires, de la compétitivité et de l’attractivité du Maroc pour les investissements nationaux et étrangers. Dans le domaine des transports, le tramway de Rabat-Salé et celui de Casablanca  apportent une bouffée d’oxygène aux deux métropoles en offrant une meilleure fluidité du trafic et un gain de temps considérables. Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) promet, lui, de projeter dans l’avenir le transport ferroviaire dans le pays. Car il s’agit pas moins de relier en un temps record les deux pôles industriels du pays : Tanger au Nord et Casablanca au Centre. Parallèlement, le pays s’est engagé dans un ambitieux programme d’émergence industrielle qui a permis en quelques années au Maroc de se positionner comme une nouvelle plateforme de l’Offshoring, aussi bien pour les services déplacés que pour les activités automobiles ou la sous-traitance dans l’aéronautique.
Le positionnement de l’OCP comme leader mondial des phosphates avec des investissements considérables dans les activités de transformation et de valorisation du minerai, les plans destinés à la modernisation de l’agriculture, de la pêche et des filières touristiques et les programmes d’énergie solaire et éolienne, sont autant de chantiers qui ont donné une visibilité et placé le Maroc comme une destination sûre pour l’investissement international.

Martin Levalois

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