Algérie: Grand pas en avant dans le domaine de la santé
L’annonce en a été faite conjointement par Djamel Ould Abbès, le ministre algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et le Dr William Chin Waiman, doyen de la faculté de médecine de l’Université de Harvard aux États-Unis. Devant être implanté d’ici 2020 à Sidi Abdellah dans la capitale algérienne, ce pôle aura pour mission d’affranchir le pays de sa dépendance à l’extérieur en termes d’approvisionnements de médicaments. Il sera le 4ème en taille dans le monde après ceux de Boston aux États-Unis, d’Irlande et de Singapour. La partie américaine affirme avoir reçu des garanties suffisantes du gouvernement, plus particulièrement du ministère de la Santé, pour un accompagnement matériel et scientifique de la mise en place du futur pôle biotechnologique, grâce aux moyens humains, matériels et financiers dont dispose le pays. En plus de la production de médicaments qui devrait grandement soulager la facture des importations de médicaments, le pôle aura également une grande part dans la recherche fondamentale.
Le ministre Ould Abbès explique cet intérêt pour la recherche par l’expansion de maladies non transmissibles contre lesquelles le pays ne dispose pas encore de moyens de lutte efficaces contrairement aux maladies transmissibles qui ont pu être éradiquées.