Et si on parlait réalisme managérial !

Petite caricature ironique pour managers égarés, dans le style.
Ne dit-on pas que l’orifice le plus court au progrès n’est autre que l’acceptation les critiques ? Le manager qualifié d’altruiste doit être convaincu que toutes les décisions ne doivent pas forcément émaner de lui. Pareillement, ses collaborateurs peuvent, dans certains cas, établir des pronostiques, planifier voire s’autocontrôler !

Circonspect, quand le manager délègue une partie de son pouvoir décisionnel c’est pour plusieurs raisons ; avantages de la délégation pour ce qui est de l’économie du temps et de la motivation… Mais aussi parce que le fait de laisser les autres – collaborateurs ou experts externes – décider représente en quelque sorte une issue de secours au responsable, dans les limites du possible bien sur. L’idée étant d’agir non pas d’attendre pour réagir.

De façon similaire, rappeler fréquemment au changement; ses formules les coutumes et mentalités sans toutefois y procéder peut s’avérer fructueux. Et puis pourquoi modifier ce qui génère des profits pour l’entreprise? Voire même, pourquoi une vision exigeante ou des relations solides avec les collaborateurs alors qu’on peut suivre les réalisations au jour le jour? Si le manager veut prouver sa compétence, il n’aura qu’à réduire ses coûts.

Et si le tempérament du manager vire vers des aptitudes suicidaires, d’après Patrick Bouvard le mode d’emploi se présente comme suit ;

Le manager doit essayer d’identifier ce à quoi il tient vraiment ; ce qui est fondamentalement important pour lui. Puis réfléchir à la vie qu’il veut, puis resituer son activité professionnelle dans son choix de vie : restaurer ainsi l’ordre des valeurs qui lui convient, et retrouver un peu de sérénité. Ensuite s’il regarde autour de lui il découvrira qu’il n’est pas vrai qu’il faille s’entourer de toutes les apparences du pouvoir pour être assuré d’avoir de l’autorité. Qu’il aille au contact avec franchise. Il relativisera ses craintes et se posera: la peur n’a jamais évité le danger ! Cesser de penser qu’il faut tout décider par soi, tout prévoir, tout planifier, tout vérifier, tout contrôler pour être assuré que le travail sera bien fait, que les objectifs seront atteints. D’un autre côté il doit Considérer le talent d’autrui comme une chance, et non comme un risque pour lui. Accepter les critiques et modifiez son comportement : c’est lui qui progresse !


Nadya Lagdah

Martin Levalois

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