Luxembourg : attirer les investisseurs israéliens
Patrizia Luchetta, attachée au ministère de l’Economie et du Commerce extérieur, ainsi qu’Itai Horstock, directeur exécutif du bureau luxembourgeois pour le commerce et l’investissement ont profité de la conférence annuelle en Israël Go4Europe la semaine dernière pour « vendre » le Luxembourg aux investisseurs israéliens. Le Grand Duché a entrepris depuis quelques années maintenant une campagne agressive pour attirer les investisseurs israéliens. Ceci avec l’objectif avoué de faire de l’Etat hébreu, au même tire que les Etats-Unis, la Chine, la Corée du Sud ou encore les Emirats Arabes Unis, l’un des 15 pays non membre de l’Union Européenne dans lesquels il a établi une présence stratégique. Les arguments n’ont pas manqué pour présenter les avantages du Luxembourg comme lieu où faire des affaires. En tête de liste vient l’argument fiscal, le Luxembourg étant le pays qui offre le plus bas taux de TVA dans toute l’Union Européenne. Contre le coût de la main d’œuvre assez élevé, Patrizia Luchetta oppose l’automatisation de la production dans la plupart des sites, ce qui réduit l’effectif du personnel. Les nouvelles technologies sont d’ailleurs un secteur très dynamique de coopération entre les deux pays. Ce qui est considéré comme la plus grosse affaire récente entre sociétés israéliennes et luxembourgeoises est un contrat de 70 millions de dollars conclu le 1er août 2011 entre les entreprises Gilat et SES pour la fourniture du matériel réseau et utilisateurs de la nouvelle version du service d’accès internet par satellite Astra2Connect. Et comme preuve du succès que peuvent rencontrer les entreprises israéliennes au Luxembourg, les représentants luxembourgeois ont présenté le cas du groupe israélien Raval, présent dans le Grand Duché depuis dix ans, et qui devrait bientôt doubler son usine de Bascharage qui produit des moteurs à carburants innovants très prisé sur le marché européen des véhicules.