Un deuxième prêt de la banque mondiale pour le plan Maroc vert
Le Maroc est enfin soulagé et l’avenir se dessine à l’horizon. Dans le cadre de l’accompagnement du Plan Maroc Vert depuis son lancement en 2008, la banque mondiale a accepté d’accorder une rallonge financière d’un montant de 203 millions de dollars.
Une source de la banque mondiale a rappelé qu’un premier prêt dans ce sens avait déjà été approuvé en mars 2011 au profit du Royaume. L’objectif du nouveau prêt, tel qu’indiqué par cette source, est quadruple. Primo, appuyer les réformes clés prévues dans ce plan national, afin de renforcer les marchés intérieurs. Secundo, venir en aide aux petits producteurs. Tertio, renforcer les services agricoles. Et, quarto, améliorer la distribution d’eau d’irrigation.
Le premier prêt de la série a surtout servi à la mise en place des procédures transparentes d’accès aux subventions. Ces dernières ayant pour but de permettre la diversification et l’intensification de la production agricole ainsi que la commercialisation des produits, notamment au bénéfice des petits producteurs. Selon la même source, 644,70 millions de dollars ont déjà été accordés à plus de 200 000 petits producteurs au Maroc. Par ailleurs, un mémorandum d’entente a été signé, jeudi à Rabat, entre le ministère marocain de l’Economie et des finances et la société « Exportation et développement Canada » (EDC). Mémorandum qui vise à mettre à la disposition du Maroc une enveloppe financière de 639,89 millions de dollars pour renforcer les investissements et exportations des entreprises canadiennes vers le Maroc.
Le but de ce protocole d’entente est l’encadrement des relations de coopération financière entre le Maroc et l’EDC. Important de rappeler que la valeur des échanges de marchandises entre le Maroc et le Canada a connu une progression d’environ 25% entre 2011 (418,9 millions de dollars) et 2012 (522,6 millions de dollars). Le volume des importations marocaines s’est fixé en 2012 à 368,5 millions de dollars alors que les exportations se sont chiffrées à 154,2 millions de dollars. Malheureusement, dommage que le Maroc n’y trouve jamais son compte !