Le FMI au chevet de l’économie tunisienne
Les institutions financières de Bretton Wood sont déterminées à soutenir les efforts nationaux de la Tunisie. A cet effet, une sorte de bilan a été présenté par la délégation tunisienne aux réunions du printemps du FMI et de la Banque Mondiale, tenues en début de la semaine à Washington.
M. Lamine Doghri, ministre du développement et de la coopération internationale, affirme qu’un appui budgétaire de l’exercice 2013 est en négociation. Même si les montants qui seront déboursés ne sont pas connus, les promesses sont là et s’inscrivent dans le cadre du Programme Triennal d’Appui à la Relance Economique (PARE), évalué à 1,5 milliards de dollars. La Tunisie, pour sa part doit poursuivre et accélérer l’exécution des réformes économiques engagées depuis 2011, dont la refonte du code d’incitation à l’investissement : conditions nécessaires pour l’obtention de l’appui budgétaire de 2013. A Washington, Le ministre a fait savoir que l’objectif était de présenter aux partenaires financiers les plans de la promotion de la destination tunisienne en matière d’investissement, du commerce, des services et du tourisme.
La banque mondiale et le FMI considèrent, par ailleurs, que les objectifs économiques du pays sont raisonnables, notamment pour la réalisation d’un taux de croissance de 4%, fin 2013 et l’augmentation des investissements. La délégation tunisienne à Washington a présenté lors de ces réunions, les priorités du pays en matière de sécurité, de réduction du taux d’inflation et de garantie des équilibres financiers, pour réduire le déficit commercial et le taux d’endettement.
Notons que Mme Eileen Murray, représentante résidente du bureau de Tunisie à la Banque Mondiale, avait récemment fait savoir que son institution ne participera pas au financement de PARE 3 pour l’exercice 2013, tant que les réformes de 2012, n’ont pas été pleinement achevées.