Libye : l’heure de la fin des subventions a sonné

Libye : l’heure de la fin des subventions a sonné

La vie de la plupart des Libyens ne s’est pas améliorée et cela malgré le déclenchement de la révolution contre un régime qui s’était accaparé la quasi-totalité de l’économie nationale. Et comble de malheur, le ministre du pétrole, Abdel-Bari Al-Arroussi, vient d’annoncer la suppression de certaines subventions accordées aux citoyens quel que soit son impact.

La Libye a emboité le pas de l’Egypte dans son plan d’annulation des subventions à l’énergie comme le recommande le FMI, qui estime que les subventions à l’énergie et des aliments absorbent 14 % du budget annuel. A cet effet, Le ministre du pétrole, Abdel-Bari Al-Arroussi, a révélé récemment l’intention de son pays d’annuler les subventions à l’énergie pour toutes sortes d’hydrocarbures au cours des 3 prochaines années. Cette annonce vient en parallèle avec la publication d’un nouveau système selon lequel les subventions des aliments seront substituées par des subventions monétaires.

A moyen terme, la diversification de l’économie reste un défi important avec la fluctuation des revenus pétroliers. Pour apaiser la dépendance du pays de cette source principale des revenus gouvernementaux, des efforts se mobilisent. A cet effet, certains producteurs s’intéressent à l’exportation des produits divers tels que l’huile d’olive. De même, l’on prévoit de développer le secteur du tourisme et le pays regorge d’importants potentiels en ce secteur.

L’objectif est de réduire les dépenses gouvernementales dans le nouveau budget pour l’an 2013 qui s’élève à 52 milliards de dollars. Le tiers de cette somme sera consacré pour la reconstruction du pays après la guerre de 2011 qui a conduit à la chute de la dictature  de Mouammar Al-Kadhafi. La Libye dépend essentiellement des revenus pétroliers et malgré la relance de la performance économique, les défis demeurent. Ainsi,  l’instabilité politique et le manque de sécurité posent de vrais problèmes pour  les investissements étrangers.

Martin Levalois

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *