Syrie: une zone d’exclusion aérienne ou intervention militaire

Syrie: une zone d’exclusion aérienne ou intervention militaire

ex-chef-etat-major-armee-britannique-david-richards-4-juin-2013-lors-visite-a-rangoun-1371143-616x380Après que l’armée d’Assad a franchi la ligne rouge à savoir l’utilisation  des armées chimiques, les Etats unis et La Grande-Bretagne se trouvaient dans l’obligation de réagir. La Grande Bretagne vient de promettre aux rebelles la fourniture d’équipements pour se protéger contre des probables attaques chimiques de la part d’Assad. Parallèlement, pour le chef d’état-major de l’armée britannique sortant, David Richards, la zone d’exclusion aérienne ne serait efficace  que si elle  est couplée à une intervention  directe armée.

Pour le général David Richards, l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne telle que réclamée notamment par la rébellion syrienne n’est pas suffisante. Dans cette situation, l’intervention militaire s’impose pour  précipiter la chute du régime syrien.En effet, cet officier se base sur l’exemple de la Libye où l’ancien dictateur est tombé après l’anéantissement des défenses anti-aériennes libyennes suivi d’une intervention armée.Le chef d’état-major a souligné la nécessité d’établir «une zone de contrôle au sol» et la destruction des chars et de véhicules blindés de transports de troupes.«Si vous voulez avoir cet impact matériel auquel les gens aspirent, il faut que vous soyez capables de frapper des objectifs au sol donc il faut entrer en guerre si c’est ce que voulez faire», a-t-il ajouté.

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague s’en remettra aux décisions du parlement avant toute possibilité d’armer les rebelles. En revanche, le Premier ministre britannique David Cameron avait fait savoir récemment que son gouvernement pourrait intervenir en Syrie si les intérêts nationaux de la Grande Bretagne sont menacés.

Aliste Flandrain

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