Libye-UE : Lutte contre l’émigration clandestine
Ces derniers jours, la lutte contre les flux migratoires clandestins devient de plus en plus une préoccupation des pays de la rive méditerranéenne. La Libye s’est engagée auprès de l’Union Européenne, sur base d’un accord signé jeudi dernier, avec comme plateforme la défense des côtes dans la lutte contre l’émigration clandestine. L’accord dénommé « Le jument de la Méditerranée’ signé à Madrid, prévoit la formation des acteurs comme principal point de soubassement.
« Le jument de la Méditerranée » s’inscrit dans le cadre du projet destiné à doter d’une formation adéquate les agents des pays africains et méditerranéens. Cette formation servira à fournir des compétences aux différents corps impliqués dans la surveillance des frontières terrestres et maritimes, comme annoncé par le journal libyen « La Libye avenir ».
Le texte ainsi paraphé par les deux parties, fait suite à l’accord signé en 2006 entre les pays des deux rives de la Méditerranée. Grâce à l’accord adopté par la Commission Européenne, le projet de lutte contre l’émigration clandestine sera développé durant les trois prochaines années en collaboration avec l’Espagne, l’Italie, la France, la Grèce, Malte, Chypre et le Portugal..L’Algérie, la Tunisie et l’Egypte pourraient, en 2014 intégrer cet accord..
La force de ce nouveau document vient appuyer l’accord de 2006, repose sur la formation de gardes-côtes, l’organisation des patrouilles et la surveillance des frontières terrestres libyennes et celles des pays de l’Afrique du Nord. Il s’inscrit dans la suite du projet intitulé « Atlantico-jument de la Méditerranée » qui a déjà fait ses preuves. Il a considérablement contribué au recul du flux migratoire clandestin de l’Afrique vers le Europe qui est passé de 31 000 en 2006 à 3500 en 2012.