Libye : Le pays tente de soigner son image au Salon international de tourisme à Paris

Libye : Le pays tente de soigner son image au Salon international de tourisme à Paris

libye-tourisme-930_scalewidth_630La manne touristique suscite l’envie des pays en situation post révolutionnaire. Le Salon international du tourisme qui se tient à Paris se veut être  une plateforme d’échanges, présentation et  marketing des sites touristiques. Un rendez-vous qui va durer jusqu’à la fin de la semaine où la Libye a pris d’importantes dispositions pour faire valoir ses richesses. Seulement ce pays est toujours en proie à des troubles après la révolution populaire qui a conduit à la chute  de l’ex-dirigeant Mouammar Kadhafi.

Installé près du stand  du Maroc  qui est prisé  par une foule curieuse, l’espace réservé à la Libye attire aussi les visiteurs. Il n’est pas  véritablement bondé malgré  la présence de nombreuses affiches de ruines romaines ou les dunes de sable sur les cartes postales. Les présentateurs  tentent de séduire les passants en affirmant que « 2014 sera l’année du tourisme pour un pays de plus de 1.900 kilomètres de littoral ».

Le pays possède  des ruines romaines, des cités entières et sans oublier le désert. L’un des visiteurs, Stéphane Chevalier, est accueilli  au stand avec du thé et des pâtisseries.

En vue d’attirer plus touristes,  Ichrak Ben Abdallah fait recours à tous les arguments tels que le « tourisme de la révolution« . Son agence pense organiser des visites d’anciens palais de Kadhafi. « C’est très intéressant de visiter un pays après la révolution. C’est à voir, la révolution du peuple arabe« , affirme-t-il.

La Libye a accueilli sur son sol  seulement un millier de touristes au cours de 2012. Selon le site Internet du Guide du routard, les infrastructures, hôtels et restaurants ne sont pas encore au rendez-vous. Et de surcroit, les transports en commun pour se rendre sur les sites touristiques sont quasiment inexistants. C’est en gros ce qui démotive les voyageurs à se rendre en Libye appelée à diversifier ses revenus basés uniquement sur l’exploitation du pétrole.

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