Ces filtrages d’Internet en Chine qui agacent Bruxelles

Par dictature ou pour le bien de la nation ? Telle est la question qui se pose suite à la censure des sites particulièrement populaires comme YouTube, Twitter, Facebook ou Flickr, menée par la chine ; cette censure qui n’était pas du tout acceptée ni par les chinois, ni par Neelie Kroes, commissaire européenne chargée des nouvelles technologies.

C’est le cas dans une grande partie du pays, les sites les plus populaires à savoir YouTube, Twitter, Facebook ou Flickr ne sont pas accessibles, et les internautes qui veulent s’y connecter n’arrivent tout simplement pas à charger la page.

Ce blocage peut, en effet, avoir comme principale cause l’existence de sites locaux équivalents à ces sites occidentaux, (Tudoo et Youku pour YouTube, Renren ou Kaixin pour Facebook, Fanfou pour Twitter…) mais qui demeurent inaperçus, et qui, après le filtrage, profitent a fond de l’inaccessibilité des autres sites.

Neelie Kroes, de son coté, s’oppose à ce durcissement des conditions d’accès au Web occidental, jusqu’au point de réclamer, pendant son déplacement à Shanghai, l’arbitrage de l’OMC. Néanmoins, La Chine estime, qu’il est dans son droit de veiller à ce que les sites de partage de vidéos ne véhiculent aucun contenu pornographique, incitant à la violence ou représentant « une menace pour la sécurité nationale ».

Bref, cette interdiction des sites occidentaux, est-ce une réaction face à une jeunesse décadente ou un simple coup de griffe dans une guerre économique sans pitié ?


Afaf Nassiri

Martin Levalois

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