Koweït : Satisfécit du ministre du Pétrole
De l’avis de Ali al-Omair, ministre koweïtien du Pétrole, le prix du baril de brut résiste à l’impact des facteurs géopolitiques spécifiques à la région du Golfe.
Cette autorité koweïtienne s’est exprimée à l’occasion d’un forum sur l’or noir à Koweït. « Nous souhaitons en tant qu’exportateurs, la stabilité aux niveaux de la production et des prix », a-t-il indiqué, avant de qualifier de « justes » les niveaux actuels des prix et d’espérer qu’ils s’y maintiendraient. Juste avant, il a précisé que les « facteurs géopolitiques impactant les prix de pétrole … ne sont pas seulement dépendants des niveaux et des capacités de production ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les cours du pétrole sont largement influencés par la situation en Libye. Pour preuve, l’accord entre le gouvernement libyen et les rebelles autonomistes devant aboutir à la réouverture des terminaux pétroliers de l’est du pays et donc à la reprise des exportations, s’est traduit lundi, par un repli des cours. Plus précisément, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mai 2013, valait 100,88 dollars après avoir perdu 26 cents et le Brent de la mer du Nord à même échéance, 105,90 dollars après un recul de 82 cents de son prix précédent. A noter que le cours de la première qualité de pétrole s’était déjà replié du fait des prises de bénéfices à la suite du rapport mensuel sur l’emploi américain.
En parlant de géopolitique, le ministre koweïtien du Pétrole ne pouvait pas omettre les récentes difficultés dans les relations diplomatiques entre les pays arabes du Golfe qui n’ont pas eu d’impact sur leur politique pétrolière commune.